onsdag den 12. august 2009

La substance du soi

Quand l'on s'approche, délicatement, posant son oreille contre le corps, on entend le bruit du sang, le souffle qui apporte la Vie dans le corps, on entend les osselets qui craquèlent, la masse musculaire qui s'anime...
Approche toi encore, fais le vide en toi, respire profondément, oublie les bruits, oublie le sens de la réalité, concentre toi sur le souffle, derrière tu comprendras le rythme. L'enchaînement de situations, d'évènements, une musique orchestré par l'âme. C'est la substance du soi, ce qui fait que l'on est nous, non par notre corps, non seulement, mais plus par notre rythme, notre souffle, notre présence sur la Terre.
Le souffle qui s'anime sur les hautes montagnes, ou sur les vastes plateaux, sur les larges océans nous rappelle cette substance, nous fait vibrer car nous sommes souffle aussi, notre substance est un chant qui se déroule dans l'espace-temps, et anime le corps.
Nous dansons entre nous, nos substances se mêlent, mais attaché à nos corps, et à cette substantialité incomplète, nous oublions notre "être" notre "soi".
Nous dansons, mais nous le savons pas, juste des éclairs de conscience, des sentiments inexplorés, des sens inconnus qui nous appellent, nous guident, nous enivrent..
En retrouvant les voies qui permettent de se situer d'une autre façon dans les limbes de l'espace-temps Gaian, cela permet de découvrir ses capacités réelles.
Bien sûr c'est un changement radical de la pensée qui induit l'"être" à ne plus voir simplement la substance dans ce qui est visible, étendu ; apprendre à visualiser les champs composant la réalité, qui n'est d'ailleurs sans doute pas un empilement de champs, car ici encore on rentre dans le défini, de composé.
[à suivre...]