søndag den 12. april 2009

Aarrrghhh



Mince, XXIè siècle, technologie de ouf, et le petit paysan il crève toujours.
Rien n'as changé depuis l'empire des pharaons.
sauf que maintenant l'Empire est mondial.
Le paysan français n'est pas un misérable, comme il s'en plaint souvent; qu'il aille donc voir les gens en afrique subsaharienne, ou au nordeste (Brésil).
Mais les campagnes françaises recèlent des coins de pauvreté absolu, comme dans presque toutes nos villes.
Dans les campagnes, ce sont des paysans qui se sont fait racheté leurs terres par des "gros", qui utilisent des agricultures intensives, ne laissant que peu de choix de vivre de sa production minimale.
Pour en revenir à certains paysans français qui se plaignent, je les trouvent hypocrite, pas tous bien sûr, mais beaucoup ne respectent rien, ni la terre, ni les humains ; comme certains qui ont taxés les subventions (des millions) en ne changeant aucunement leur façon de produire,
les agriculteurs en Bauce qui râlent parce que on leur enlèvent des subventions, alors qu'ils sont les mafias du blé, merde, un peu de réflexion please.
Les agriculteurs qui déversent des tonnes de produits chimiques pour leurs cultures, et puis après disent: "olala, le monde change, il est pourri, du temps de mes grands-parents, la terre étaient plus en forme".
Mais... put1 de Zeus, les produits phytos ça y contribue baltringue.
Ne rejetons pas que la faute sur eux ceci dit:
les marchands usent de publicitées pour écouler leurs stocks, mais la faute des paysans c'est d'être naifs, ceci dit ici rentre en jeu l'importance d'une éducation populaire de qualité, et publique pouvant permettre à tous d'y accéder.
Autre chose pour la pollution, il y a les industries textiles, et pharmaceutiques, et plastiques, et sidérurgiques, et automobiles, et plein quoi...
Et puis le consommateur lambda, qui achète tout ça parce ce qu'il dit qu'il n'a pas le choix.
Mouais, quand même, on a toujours le choix, c'est juste qu'on est des prostitués du système qui vendons nos réflexions pour nos besoins fondamentaux.

[to continue]

Réalité «réelle» / Réalité «virtuelle»


   L'évolution de rapports sociaux est tel qu'au lieu de se rencontrer dans la rue, à un concert, dans un bar, au théâtre, à l'opéra, dans la forêt, les gens ont de plus en plus tendance à se rencontrer sur Internet.

   Non pas non plus, qu'il ne sorte plus, mais lorsqu'il y a activité culturelle, comme cinéma, ou théâtre, ou concert, il n'y a moins de rencontre spontané, celle qu'on fait on abordant l'inconnu à coté de soi, et de lui dire:

«Alors, t'as vu selon X, le fait que Y se transforme en Z, n'est ce pas tout à fait révélateur de la tendance R?»

   Non, c'est plutôt qu'on va pas parler, l'inconnu restera l'inconnu. 



   Certes sur Internet on peut rencontrer des gens à l'autre bout du monde, mais je vais engager maintenant ma dialectique sur ce rail.

   Les voyages sont vendus à prix élevé ; même si il y a des charters ; et le voyage est conçu sur une durée courte, maximum 1 mois, cela étant dû au fait qu'il n'y ait que 5 semaines de congés, certes payés, mais 5 semaines. Or un voyage en 5 semaines; et encore, parce que les gens préfèrent, et je les comprend, faire des pauses régulièrement dans l'année ; donc de répartir leurs congés ; c'est du tourisme, le «isme» du tour, on fait un petit tour, et puis s'en vont, mais la rencontre est valdingué. Bien sûr on rencontre Henri, de la société générale, venu dans le même hôtel au Caire, ou bien John, cadre pharmaceutique de Boston, assis à coté de soi dans le car pour le safari au Zaïre, ou encore Michel, patron d'une PME de peinture, venu dans le même camping en Bretagne.

   Mais la rencontre, celle qui est le fruit du hasard, le résultat de nos pas et de nos folies qui nous font prendre, soudain le petit chemin, là juste à gauche, celui qui se perd dans les orangers, qui sentent si bon, ces douces odeurs tellement attirantes...et bien tu peux pas t'y perdre, y aller t'enfoncer dans ce sentier, et ne pas te demander où il finit et te retrouver 3 mois plus tard 1000 kms plus loin, parce ce que en 5 semaines, on n'a pas le temps de se perdre, car le temps c'est de l'argent, et si on rate son vol, on sera pas au boulot, le boulet de l'humain, et puis il faudra payer un autre billet, cette tyrannie des congés limités, qui fait qu'on achète le billet retour au moment où on prévoit de partir, car c'est moins cher avant, c'est une aliénation je trouve, surtout que si t'as pas de raison d'être en retard, on te rembourse pas.

   Alors on s'évade sur son ordinateur, les MPORG de plus en plus performant t'entrainent dans la réalité virtuelle, qui devient la tienne, vu que dehors, tout est froid, et les gens font la gueule. On se crée des communautés virtuelles de gens que t'as jamais vu, et qui deviennent tes amis, ta réalité devient la virtualité.

   Mais la solution est simple, faut bouger, si tu peux pas partir, parce que les choses te retiennent, et qu'autour de toi ça bouge pas, alors faut faire, organisé des concerts, créer une expo, lire des contes aux enfants (et adultes) du quartier, bref DIY, or «die in virtual», parce que pour certain c'est tant mieux si tu reste enfermé, si tu traine dans un monde virtuel où ils vont pouvoir mieux te contrôler, influencer tes goûts, tes humeurs, tes sentiments; pouvoir te vendre leurs produits.

PISTES DE LECTURE

<>Le Successeur de pierre, Denoël, 1999. Grand Prix de l’imaginaire 2000, de Jean-Michel TRUONG.

(http://www.jean-michel-truong.net/successeur_de_pierre/page/successeur.html )

<>Le Samouraï virtuel, Livre de poche, 1992, de Neal Stephenson.

(http://www.nealstephenson.com/ )